le Comte de Monte-Cristo - Alexandre Dumas (et Auguste Maquet)

Après les trois mousquetaires, j'avais promis: plus de Dumas.
Je n’avais pas aimé, vraiment.
Et puis bon, n’ayant rien à écouter pendant la journée, et ayant des tonnes de jardinage à faire dans les chambres de culture au labo, j’ai changé d’avis : le Comte de Monte Cristo et ses 117 chapitres en livre audio, pourquoi pas. Et puis, écouter un livre et le lire ne sont pas le même effort : j’ai donné à Dumas une nouvelle chance.
J’ai bien fait.
C’était superbe.
J’ai vécu dans la vie d’Edmond Dantès pendant plusieurs semaines.
J’avoue, à écouter le livre plutôt qu’à le lire, on se perd un peu dans les personnages. J’ai cru plusieurs fois qu’il y avait des erreurs, des oublis, des inexactitudes. J’ai surement tord. Mais j’ai au départ un peu confondu Danglars et Villefort, Eugénie et Valentine.
Mes chapitres préférés : la vie de Dantès (numéro 34) et de l’Abbé Faria (numéro 27) au château d’If, la découverte du trésor sur l’ile de Monte Cristo, les amours de Maximilien Morrel et de Valentine de Villefort, ainsi que celles d’Eugénie Danglars et de Louise D'Armilly. D’ailleurs, Eugénie est vraiment un caractère à part, un cliché de lesbienne, mais sûrement la seule femme libre du roman.
Il y aurait trop à dire pour raconter cette histoire, il y aurait trop à décrire, trop à se remémorer. Et j’ai hâte de l’oublier pour pouvoir m’y replonger – ce livre a totalement réussi à m’emporter dans un monde parallèle. Un vrai plaisir !
Maintenant, je retournerai bien au château d’If de mon enfance marseillaise…

Note pour plus tard : à lire plutôt qu’ à réécouter – trop de détails savoureux m’ont échappé cette fois-ci.