(je viens juste de lire...)

Thursday, 30 December 2010

the hand that first held mine - Maggie O'Farrel

I've finished this book 2 hours ago, and it's already slipping away. Yet i think it's going to stay with me for long, in half tones, close by but inprecise, like an image, a dream. I love Maggie O'Farrel. And yet once again, i haven't been disappointed, not one second through this book.
I bought it last summer, knowing that she would be at Edinburgh's festival - i was hoping to get my copy signed, just like i did for "the vanishing act of Esme Lennox". But it turned out that my friend Danielle decided to get married the day of Maggie O'Farrel's reading at the book festival - so i offered the book and my tickets to the reading to my good friend and ex flatmate Fiona, as she's as much a fan as i am.
And ever since, i have wanted to read this book without doing anything about it. This is therefore the first book that i've bought in an ebook format. And the first book in english that i've read on my new kindle.
Soon enough the season of the "firsts" will be gone, so i'm milking it.
This is all about Ted, and all about motherhood, and all about being a woman, and all about memories, and all about... so much. Of course, in my current broody state, it has hit home like it couldn't have a few years back.
Maggie O'Farrel is so good at painting a story, well 2 stories actually, inter-twinning them untill they reach their unity, untill of course, it was all linked, all one, and all the clues here and there suddenly make sense. But it's not one of those "suspense story", where nothing is clear untill the end, and going through the reading is only worth it because the end is in sight. It's way more than that, the journey of the reading is great, the end just adds this "wow, i knew it !" feeling that stays for a while once the last page was turned.
Elina and Ted, the baby, Innes and Lexie, Felix. How do you choose the names of your characters ? How do you make them seem at the same time totally original yet fitting so well to each other ? How do you take a whole month to name the baby ?

Note for later: re-read and enjoy, and find the clues. There are more than i can remember, i'm sure. Read well what happens to Ted, all those weird bits. Make the links. And enjoy again.

Wednesday, 29 December 2010

confession de minuit - Georges Duhamel

Adolescente, j'ai lu la chronique des Pasquiers. Enfin une partie, parce que je n'avais pas les 10 volumes. J'ai passé des heures "chez Gibert" à essayer de compléter ma collection, sans vraiment de succès.
Duhamel, pour moi, c'est Paris. C'est l'enfance de mon père. Les petits appartements parisiens, la pauvreté de moyenne classe, la famille, le gris de l'automne sur les trottoirs, l'odeur du printemps dans les jardins.
Confession de minuit reprend ces thèmes. Enfin, il les précède, puisque c'est un des tous premiers romans de Duhamel. Presque 15 ans avant les Pasquier. Mais alors, quelle différence, quel choc ! Je ne m'attendais pas au récit d'un homme dépressif, ou bipolaire, je ne sais pas trop. Bizarrement, je quitte ce livre sans savoir ce que j'y ai trouvé, tout en ayant été incapable de m'arrêter de le lire. C'est tordu, c'est bien écrit, et en même temps ce n'est rien; il ne se passe rien ou pas grand chose, mais c'est passionnant. Cette culpabilité que le personnage central ressent à imaginer sa vie, imaginer différents scénarios, c'est très catholique-parisien quelque part. Et ce serait presque du Houellebecq sans l'obsession sexuelle.

Note pour plus tard: lire les 4 autres volumes de Salavin, j'aimerai vraiment savoir ce qui va lui arriver, MAIS éviter (1) de les entamer en période chagrine, ca pourrait nous couler une barque fragile, ou (2) de les lire en période d'euphorie, ca pourrait la refaire tomber comme un soufflé. Un livre étonnant.

Rouletabille - Gaston Leroux

Après avoir passé des heures à chercher des livres gratuits pour mon nouveau Kindle, j'ai trouvé un paquet de classiques. En pleine rébellion anti belle-famille-à-la-maison-pour-les-fetes-marre-de-l'anglais, j'ai donc décidé de lire n'importe quoi, pourvu que ce soit dans ma langue maternelle.
Bref, du français.
Hésitant entre m'attaquer à du Zola, que dans ma honte je n'ai jamais lu, ou du Maupassant, que j'ai dévoré à une vitesse maladive quand j'étais en 3ème, j'ai finalement opté pour le mystère de la chambre jaune.
Gaston Leroux pour étrenner le Kindle, pourquoi pas. D'autant que j'ai écouté tous les Sherlock Holmes cette année, alors j'avais bien envie de comparer.
La version que j'ai téléchargée sur le site du projet Gutenberg avait oublié les apostrophes, une drôle de façon de se replonger dans le français, mais soit, c'était lisible (cétait lisible ?). Mais que c'était mal écrit !!! Entrainant (plutôt), intrigant (un peu), plein d'imagination (sans doute), plus intéressant qu'une partie de bridge en famille (oui !) mais d'un point de vue littéraire, le flop ! Cette utilisation constante du mot "point" à la place de "pas" (une mode des années 1900 ?), quelle corvée !
Ceci dit, je me suis faite avoir comme une bleue, et jusqu'à la fin, je n'ai pas deviné l'identité de l'assassin, même si j'ai lu ce roman il y a... longtemps. J'ai même rempilé avec le parfum de la dame en noir, que j'ai trouvé bien moins entrainant, mais toujours plus passionnant qu'une soirée devant un period drama de la BBC en (belle-)famille.

Note pour plus tard: en cas de volonté irrésistible de relecture de ces 2 bouquins, commencer par le mystère de la chambre jaune, puisque le parfum de la dame en noir est LA SUITE, et dévoile l'identité de l'assassin du premier livre dès le début. (Ca n'a l'air de rien, mais cette fois si, ca a été un coup de bol: j'ai choisi de commencer par le jaune au pif.) Ceci dit, et même en crise aigue d'anti-english, relire un Sherlock Holmes serait sans doute une meilleure idée...

Tuesday, 28 December 2010

l'allumette

Christmas 2010: after many years hesitating, wondering whether it was worth it, whether i wouldn't miss the smell of the paper, that's it, i've done it.
Or should i say, Santa's done it: i have a Kindle.
I read all the time. Or rather, as soon as i have some free time. And quite often, 10 books later, i can't remember what i read, what it was like to live with and within this book, who i did or didn't identify with. Sometimes it's a good thing: if i remember that i liked a book but don't remember it, i can read it again. But sometimes i wish i could remember, i feel a bit silly, having lived in a book for a few hours, a few days, or even a few weeks, and having no real recollections of it.
So with my brand new kindle, here comes yet another blog. A little secret blog, just for me and what i have (just) read.